Millésime 1998


Bordeaux

Un millésime de grande qualité.
Un climat chaud et sec a permis d'obtenir une parfaite maturité des raisins avec des peaux
épaisses qui les ont protégés lors des pluies torrentielles de septembre.
Les grands châteaux, pratiquant une sélection rigoureuse, ont produit des vins fins, élégants
et complexes.
Les Pomerol et Saint-Emilion des vins puissants et veloutés.
Les Graves et Margaux possèdent davantage de fruit et de finesse que les autres crus.
Les liquoreux, moins complets qu'en 1997, sont dans l'ensemble fruités et élégants

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Bourgogne

Le millésime 1998 est né sous de bons auspices et bénéficie d'un réel potentiel.
Malgré des conditions climatiques qui se sont avérées parfois capricieuses, la récolte a
donné naissance à des vins pleins de promesses, tantôt fruités et séduisants, tantôt plus
structurés et très charnus.
En général, les vendanges se sont déroulées sous le soleil dans d'excellentes conditions.
Le millésime 1998 se caractérise par une certaine hétérogénéité dans le style des vins.
Les vins rouges ont une belle couleur. Ils se caractérisent en bouche par une structure
équilibrée avec un fruité développé, soutenu par des tanins souples et harmonieux, qui leur
confèrent un avenir prometteur.
Les vins blancs sont expressifs et flatteurs. Ils se distinguent par leur élégance mise en
relief par une bonne acidité.

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Champagne

L'été 1998 a été déconcertant : frais en juillet, puis chaud en août, et enfin humide en septembre.
Le temps sec qui a suivi a permis aux raisins de parvenir à une bonne maturité à l'image des
autres régions. Les viticulteurs ont néanmoins eu intérêt à être sélectifs lors de la récolte.

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Vallée du Rhône

Un millésime excellent.
La réduction des bourgeons induite par un gel tardif a eu l'avantage de limiter la quantité de raisins
au profit d'un vin plus concentré. L'été long et chaud qui a suivi, notamment dans le nord, a produit
des vins potentiellement très bon et de longue garde.
Le sud a encore plus profité de ce climat pour nous donner des vins profondément coloré, très
concentré et longue garde.

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Vallée de la Loire

Un bon millésime, où le meilleur côtoie le pire.
Le printemps a été humide et froid, l'été très chaud, septembre humide et pluvieux, rattrapé
sur le tard par un temps ensoleillé.
Globalement, les vins sont faciles à boire, avec des blancs secs, légers, et des rouges d'une
concentration moyenne.
Les liquoreux ont le plus souffert de la météo et sont de qualité moyenne.

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Alsace

Si l'année a débuté par un été chaud et précoce, favorisant une excellante récolte, elle fut
ternie par un mois de septembre alternant canicules et pluies. Les producteurs ont toutefois
réussi à produire d'agréables Riesling ou Pinot gris, faisant preuve d'une parfaite acidité.
Concernant les vendanges tardives, l'apparition du Botrytis a conduit, comme en 1994, à un
excellent millésime.

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Beaujolais

La floraison précoce et le très bel été ont conduit à une récolte d'une grande qualité.
En dépit de certaines pluies, le millésime est excellent, avec une très belle acidité.

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