Millésime 1995


Bordeaux

Un millésime exceptionel dans toutes les appellations du Bordelais.
Un été torride et sec profita aux raisins d'une parfaite maturité.
Malgré l'abondance de la récolte, de nombreux châteaux pratiquèrent des sélections rigoureuses
ainsi que des rendements limités afin d'obtenir une concentration optimale.
Très homogènes, les vins sont riches, onctueux et parfaitement équilibrés.
Les Pomerol et Saint-Emilion à dominante de merlot, sont d'une concentration hors-normes.
Les blancs secs sont amples et très aromatiques.
Pour les liquoreux, il s'agit d'un millésime d'exception avec des vins d'une très grande richesse.

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Bourgogne

Malgré un retard dans la végétation par rapport aux millésimes précédents, l'année 1995 se situe
parmi les années les plus précoces de ces vingt dernières années. Le printemps froid a été suivi
d'une période estivale chaude. Ce millésime présente dans l'ensemble une bonne homogénéité qualitative
tant en blanc qu'en rouge.
D'une couleur profonde et intense, les vins rouges sont fruités, bien équilibrés avec des tanins ronds
et fondus.
Les vins blancs, riches en sucre naturel et dotés d'une bonne acidité, seront aptes au vieillissement.
Frais et fruités, ils possèdent un équilibre remarquable.

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Champagne

Un été très chaud a permis d'obtenir une récolte abondante et de qualité.

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Vallée du Rhône

Une été idéal nuancé par un mois de septembre désastreux a donné un millésime de très bonne qualité.
Les Côte-Rôtie sont de qualité irrégulière, parfois excellents pour ceux qui ont su retarder les
vendanges et obtenir des vins exceptionnels.
Même constat pour les Hermitage rouges.
En revanche, les blancs sont révèle moins puissant et moyennent concentrés à l'exception des Condrieu grandioses.
Cette météo a aussi donné pour Cornas des vins trop compacts du fait de leur acidité élevée.
Au sud, les vins de la vallée du Rhône sont exceptionnels.
Les Châteauneuf-du-Pape dont la vendange a été retardée offrent un millésime somptueux, sans toutefois
atteindre la perfection des 1989 ou 1990. Les fruits exceptionnellement mûrs ont donné un vin noir-pourpre,
d'une belle acidité et superbement concentré. Des vins de très longue garde en perspective.

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Vallée de la Loire

Un millésime d'une très grande qualité. L'été chaud et la belle arrière saison ont donné des vins riches,
parfumés et de grande garde. Les liquoreux, d'une concentration magnifique, sont excellents.

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Alsace

Plutôt irrégulier, le millésime 1995 a souffert d'un mois de septembre humide qui a poussé, à tort,
certains viticulteurs à réaliser une vendange précoce pour échapper à la pourriture. Ils ont alors
récolté un raisin de maturité incomplète et de qualité très relative. Ceux qui ont su attendre, ont
été récompensés par un mois d'octobre exceptionnellement beau et sec qui a permis de rattraper l'épisode
délicat. Il en résulte des vins de très haut niveau alliant une belle acidité et une grande richesse.
Les cépages, qui en ont le mieux tiré parti, sont les Riesling, les Muscat et les Tokay.

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Beaujolais

Un très bon millésime en Beaujolais avec des vins souples, très fruités, que l'on peut commencer à boire.

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